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installés pour la plupart à leur propre compte. À condition de débourser la bagatelle de 50 à 120 euros, chacun peut faire le choix d’aller traiter ses problèmes du quotidien à leurs côtés : perte de poids, arrêt du tabac, anxiété…Les affres de l’existence n’épargnent personne. Chacun de ces cabinets a ainsi choisi de traiter tout souci paramédical ou psychosomatique entre ses murs.

n trouve en France environ 2 650 cabinets d’hypnothérapie, qui abritent autant de thérapeutes,  

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«Les résultats sont impressionnants !» scande François Félix, hypnothérapeute à Labry en Meurthe-et-Moselle, étonnamment très enthousiaste à propos de sa propre discipline. Beaucoup de ses homologues ont le même profil que lui : qu’ils soient retraités ou encore en activité professionnelle, beaucoup ont derrière eux une carrière bien éloignée de la médecine. À Thionville par exemple, Catherine Prieur, qui tient elle aussi son propre cabinet d’hypnose, a longtemps travaillé dans le secteur bancaire au Luxembourg. Aujourd’hui, elle s’évertue à résoudre les problèmes quotidiens de ses patients, par la parole et l’introspection.

La parole hypnotique, si efficace puisse-t-elle être, n’est pas une formule magique… En dépit de séances d’hypnose dédiées, dire adieu à la cigarette demeurera une épreuve colossale pour les vrais massacreurs de mégots. Pour aider ces derniers à troquer leur nicotine contre des pastilles à la menthe, Marie-Paule Houppe Nousse  - cardiologue hypnothérapeute à Thionville - a mis en place un code de conduite, qui l’assiste dans le suivi de ses patients. Dès lors que leur vient l’envie d’allumer une cigarette, chacun d’entre eux peut contacter sa thérapeute pour trouver soutien et réconfort.

Puisqu’un patient qui se sent soutenu est un patient épanoui, chaque séance d’hypnothérapie se doit d’être unique, minutieusement préparée à l’occasion d’un entretien préalable. Chaque patient se confie alors au thérapeute, lui avouant ses goûts et passions, cédant assez de matière intime au praticien pour que ce dernier puisse développer un environnement adéquat, familier et confortable à la personne. Marie-Paule Houpe Nousse résume bien l’importance de ce travail préliminaire : «On ne va pas aller voyager en bateau avec quelqu’un qui déteste la mer» au risque que la séance prenne l'eau.

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      a pratique de l’hypnose demande une certaine expérience avant de prétendre être efficace. L’empathie avec le patient, la création d’un cocon privilégié où seuls, soigneurs et soignés se placent sur une même longueur d’onde… tout cela nécessite une grande maîtrise de la pratique hypnotique. Un niveau de complexité que seuls les soignants ayant suivi une formation médicale peuvent réellement maîtriser. Nombre de professionnels de la santé, comme Rémi Etienne, formateur à l’Institut Français d’Hypnose, préconisent ainsi de prendre garde aux abus potentiels des cabinets privés.

Il faut se méfier de ceux qui n’ont pas de formation médicale préalable

Catherine Prieur tient des propos moins catégoriques : pour elle, les diplômes ne font pas tout. Seule importe la mise en place d’une relation de confiance avec les patients… même si la méthode n’est pas infaillible. Malgré tout Fabrice Kuntz, anesthésiste à l'hôpital Saint-Charles de Toul, va plus loin et appelle à faire attention «aux charlatans».

L’échec d’une ou plusieurs séances d’hypnose consécutives peut être déstabilisant pour les patients. Quoi de plus naturel ? Débourser une cinquantaine d’euros à plusieurs reprises, placer ses espoirs en une solution dite miracle, pour finalement n’atteindre qu’un faible résultat ; il y a de quoi être frustré. Mais l’hypnose fonctionne ainsi : si tout individu est hypnotisable, personne ne réagit de la même manière... certains ne réagissent même pas du tout.

Selon Antoine Bioy, psychologue et enseignant chercheur à l’Université de Bourgogne, «Des patients sont plus réceptifs car l’hypnose est comparable à l’enfance : on est influençable et on fait ce qu’on nous demande.» Ainsi, plus une personne est influençable, plus l’hypnose sera efficace sur elle. Au contraire, un sceptique convaincu du genre cartésien farouche faisant preuve de mauvaise volonté sera probablement impossible à prendre en charge.

Au delà du fait que l’hypnothérapie soit aux antipodes de l’hypnose de spectacle, il est une fois de plus à noter que la formation à l’hypnose thérapeutique se fait au sein d’un véritable cursus de formation professionnelle. Le monde est ainsi fait : toute discipline nécessite apprentissage. Regarder une vidéo youtube ne fera qu’apprendre au curieux à mimer une séance d’hypnose...

On ne devient pas hypnothérapeute du jour au lendemain.

Lors du choix d’un cabinet d’hypnose privé, il est impératif de garder une chose à l’esprit : l’hypnose thérapeutique, comme toutes les médecines complémentaires ou disciplines médicales, nécessite surtout de se renseigner au préalable sur les personnes qui proposent ce genre de services. A l’ère d’Internet et des moteurs de recherche, il est relativement simple de se renseigner sur le praticien chez qui l’on s’apprête à dépenser son argent et à miser ses espoirs. Encore faut-il prendre le temps de fouiller et de vouloir résister aux produits marketings qui surfent sur la pensée magique véhiculée par certains. 

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Domaine paramédical

 

Le domaine paramédical concerne les sujets de santé traitables par des individus non-médecins ou soignants.

 

Psychosomatique


Le terme «Psychosomatique» désigne toute situation ou trouble dans lequel l’esprit a une influence concrète sur le corps. La dépression, les troubles anxieux ou les troubles de la personnalité sont, par exemple, des troubles psychosomatiques. De la même manière, l’effet placebo est un mécanisme psychosomatique.

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François Félix

 

Dans son cabinet à Labry, en Meurthe-et-Moselle, François Félix, cheminot à la retraite, fait le pari d’aider ses clients à arrêter de fumer, perdre du poids ou apprivoiser leurs phobies.

Catherine Prieur

 

Titulaire de plus de trois diplômes d’hypnose, Catherine Prieur était auparavant responsable des ressources humaines dans le secteur bancaire au Luxembourg. Bercée par l’hypnose depuis son enfance, elle mettait alors en pratique son manuel du débutant sur ses camarades. Aujourd’hui, elle est hypnothérapeute à son propre compte à Thionville.

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Antoine Bioy 

 

Professeur des universités en psychologie à l’université de Bourgogne à Dijon, Antoine Bioy est également hypnothérapeute. Il est aussi auteur d’une myriade de livres traitant d’hypnose thérapeutique.

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Privé - Intertitre 3 - Prenez garde  pratiquants
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Fabrice Kuntz

 

Anesthésiste au Centre hospitalier Saint Charles de Toul, Fabrice Kuntz mêle pratique traditionnelle de l’anesthésie et hypnose. Cette dernière permet de faciliter l’endormissement, de réduire les doses de médicament utilisées et de limiter le stress opératoire.

Rémi Etienne

 

Fort de son cursus d’hypnoanalgésie au sein de l’Institut Français d’Hypnose (IFH), Rémi Etienne est passé de l’autre côté de l’estrade pour y devenir lui-même formateur. Il est également infirmier à l’institut de cancérologie de Lorraine.

Rémi Etienne

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