Ce dernier pousse son raisonnement plus loin encore, en considérant l’hypnose comme un «soin de support», applicable en cancérologie et comparable à l’accompagnement psychologique. Un soin gravitant autour des procédés médicaux lourds, apaisant et accompagnant le patient au long de sa maladie et de son traitement. Il se focalise sur «la prise en compte de la douleur, de la fatigue» ainsi que sur les «difficultés sociales, la souffrance psychique, les perturbations de l'image corporelle et l'accompagnement de fin de vie».
Puisque l’hypnose relève plus du soin additionnel que d’une médecine à part entière, il est évident que tout praticien se doit de faire passer sa connaissance de la médecine avant celle de l’hypnose : tout hypnothérapeute est thérapeute avant d’être hypnotiseur, ne serait-ce que par sa connaissance de la relation entre médecin et patient.